Inauguration de l’unité de dialyse médicalisée de Sarreguemines

Bienvenue

Inauguration de l’unité de dialyse médicalisée de Sarreguemines

La nouvelle unité de dialyse médicalisée télésurveillée de Sarreguemines a été inaugurée le 11 juillet dernier par Raymond Chabrol, Président de l’ALTIR, en présence de M. Lett, Député-Maire de Sarreguemines, et de M. Mulic, Délégué Territorial de l’ARS sur la Moselle, qui représentait M. d’Harcourt, Directeur de l’ARS.

Les patients, leurs proches, le personnel de l’ALTIR, ainsi que les acteurs ayant permis cette création, sont venus assister à cet événement, qui a débuté par les traditionnels discours

M. Chabrol  commence par remercier M. Lett sur sa réactivité, sa rapidité d’exécution et l’excellence de la coopération avec l’hôpital Robert Pax, dès que le projet a été annoncé par l’ALTIR. Il s’attarde ensuite sur le fait que cette unité, télésurveillée, est un progrès considérable pour les patients qui savent ainsi qu’ils peuvent avoir à distance une réponse objective, efficace, scientifique et argumentée d’un médecin. Soulignant la mise en place de la consultation avancée à Sarreguemines, qui est une offre médicale supplémentaire pour la ville, c’est l’aspect « prévention » de l’insuffisance rénale qui sera désormais possible.

Le Pr Luc Frimat, chef de service de néphrologie du CHU, prend ensuite la parole pour remercier l’ALTIR de son investissement dans le projet de la Moselle est, et rappelle le rôle joué par Nephrolor et sa Présidente Mme le Pr Kessler, dans cette organisation.

Le Dr Chanliau, Médecin-Directeur de l’ALTIR, explique ensuite ce qu’il attend de cette structure : qu’elle débloque la situation de la Moselle Est, qu’elle propose une dialyse de proximité et de qualité, qu’elle aille dans le sens des recommandations de l’Assurance Maladie (développement de la dialyse hors-centre et de la prévention), et qu’elle permette de développer l’expérience de la télémédecine.

M. Charlier, Président de la FNAIR Lorraine, relève le combat de l’ALTIR qui ne regarde pas uniquement la rentabilité mais favorise la proximité, et souhaite rappeler aux patients qu’ils peuvent obtenir leur autonomie et maîtriser leur maladie.

M. Badinier, Directeur du GCS Télésanté Lorraine, structure qui permet le déploiement de la télémédecine, notamment dans cette unité, rappelle qu’une étude médico-économique a été réalisée et a permis de mettre en évidence une économie de 100 000 euros par an pour 8 patients sur le coût des VSL avant et après la télémédecine (Les invités découvrent le chariot de téléconsultation cf photo).

M. Lett, Député-Maire de Sarreguemines prend la parole et se réjouit de la réhabilitation de cette aile de l’ancien hôpital de Sarreguemines et de cette nouvelle offre de soins pour le bien des patients. Il rappelle qu’il reste à l’écoute de l’ALTIR pour continuer à avancer avec le centre hospitalier et l’ALTIR pour développer cette offre sur le territoire de Sarreguemines.

Enfin, M. Mulic, délégué territorial de l’ARS Moselle, rappelle les mots-clés qui selon lui synthétisent la mise en œuvre de ce projet : proximité, alternatives (à la dialyse en centre lourd), télémédecine, sécurité, démographie médicale, projet de territoire (l’installation de cette structure permet de renforcer l’offre de dialyse et d’assurer la pérennité d’un centre lourd dans ce territoire). Il conclut en remerciant l’ALTIR pour son action sur les 4 départements lorrains.

Cette soirée s’est poursuivie autour d’un pot amical auquel l’ensemble des patients de cette unité de Sarreguemines avait répondu présent. Ces derniers se sont montrés très fiers de présenter « leur » centre de dialyse que l’épouse d’un patient décore avec ses propres créations, et n’ont pas manqué de mettre en avant l’amélioration de leurs conditions de vie grâce à la création de cette unité juste à côté de chez eux. Insistant sur la qualité des soins dispensés par l’équipe infirmière (actuellement Aline, Nathalie et Jean-Marie, et bientôt Audrena), les patients n’ont cessé de mettre en avant la bonne entente qui existe entre patients et entre patients et infirmiers.

Rédaction : Cécile HOLKA