Dans les coulisses de la facturation…

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Dans les coulisses de la facturation…

Chacun imagine facilement le travail effectué en amont d’une séance de dialyse : la commande de matériel, l’organisation des soins, la formation du personnel, la gestion des générateurs et des cycleurs, les demandes d’examens médicaux….Mais qui sait clairement ce qui se passe à l’Altir ensuite ? Qu’advient-il une fois qu’Eddy (photo) a effectué sa séance d’hémodialyse et qu’il est de retour chez lui ? Que déclenche la venue de Corinne en consultation ? Et lorsque Robert fait ses échanges de poches à son domicile, quelle information est transmise dans les bureaux de l’Altir ?….

Derrière tous ces patients, c’est toute une équipe qui s’active. Patricia, Gisèle, Stéphane, Françoise, Cécile,.. sont les maillons d’une véritable chaîne. Nous vous invitons à les rencontrer et à comprendre l’autre versant des soins.

Au démarrage de notre circuit, nous retrouvons Françoise, dans son bureau ensoleillé de l’aile médicale. Nous sommes en fin de mois, celle-ci est en train d’effectuer le bilan d’activités du siège social de l’Altir Vandoeuvre, ainsi que celui du centre Altir de Maxéville. Elle prend le temps de nous parler de son travail, qui, vous allez le comprendre, s’apparente à un véritable travail d’orfèvre tant il nécessite rigueur et minutie. Sur la base des enregistrements des dialyses et des soins notifiés par l’équipe infirmière, elle reprend chaque dossier et contrôle la concordance de toutes les informations. Chaque examen, consultation, bilan sanguin, séance d’éducation…. est disséqué par ses soins afin de relever les anomalies éventuelles et les oublis possibles. Yves était hospitalisé le 17, il n’a donc pas eu sa séance de dialyse le 18… Impossible bien sur que Ghislaine ait eu une PSA (contrôle prostate)…Pourquoi Jean est-il venu deux jours de suite ? Une fois son enquête de détective terminée, le casse tête résolu et la migraine passée, elle transmet toutes les données à Patricia. En parallèle, le récapitulatif de son bilan permet à Cécile, secrétaire médicale, d’établir les bons de transport des patients concernés.

Nous poursuivons alors notre chemin au comptoir d’accueil où Patricia nous accueille à bras ouverts. De son côté, elle a effectué un travail identique mais complémentaire à celui de Françoise, et cela pour tous les autres centres Altir de Lorraine ainsi que pour tous les patients du domicile. Notre deuxième Sherlok Holmes est donc bien là, devant nous : vérification des informations, contrôle des données, recherche d’informations, croisement et recoupement des renseignements…tout passe à la loupe. Elle saisit ensuite toutes les données dans le logiciel de facturation, afin de préparer les fichiers pour les caisses d’assurance maladie. A cela s’ajoutent certaines particularités concernant la facturation des consultations et des injections d’EPO, qui nécessitent une traçabilité particulière (présence de l’ordonnance fournie par la pharmacie, date de l’injection….) Une fois les dossiers complets, ils sont envoyés aux caisses par télétransmission. Une dizaine de jours plus tard,  l’Altir reçoit un acompte automatique, à hauteur de 85% des sommes facturées. Les 15 % restants arrivent dans un second temps après validation par les caisses. En cas de rejet, le dossier revient à Patricia qui le traite à nouveau. Sans doute manque-t-il une virgule en page 17 ?… ou peut être est-ce ce patient que tout le monde appelle Thierry, mais qui est déclaré Didier sur son attestation vitale et Victor sur sa carte d’identité?….Parfois de quoi devenir chèvre, non? Heureusement, Gisèle la seconde dans sa tâche en suivant le règlement des factures et en comptabilisant les divers bordereaux.

Nous empruntons alors le couloir des bureaux administratifs pour rejoindre Stéphane. Celui-ci étudie les dossiers, fournis par Patricia, nécessitant divers versements. C’est le cas, par exemple, des patients effectuant leur dialyse à domicile qui bénéficient d’une indemnité forfaitaire « électricité » et éventuellement pour certains d’entre eux, du forfait « tierce personne ». De même, des infirmiers libéraux, ayant signé une convention avec l’Altir, interviennent dans nos centres d’autodialyse. C’est à Stéphane que revient également la tâche de calculer les honoraires qui leur sont dûs, en fonction du nombre de patients qu’ils ont eu en charge. Mais pourquoi l’infirmière libérale Evelyne, a t-elle été remplacée par Mickael, infirmier salarié ???… Quelques cheveux blancs plus tard, le puzzle est reconstitué et, accompagnés de Stéphane, nous atteignons enfin le dernier bureau au fond, tout au fond du couloir …

Cécile, directrice adjointe, nous reçoit. Nous sommes arrivés à la fin de la chaine. Les virements peuvent être effectués. En parallèle, les éléments comptables transmis par Stéphane, permettent à Cécile d’établir le bilan comptable qui est présenté et contrôlé annuellement par le commissaire aux comptes.

Notre promenade dans ce circuit où les chiffres valsent, se termine. Coup de chapeau à ces travailleurs de l’ombre qui coordonnent tous leurs efforts dans ce circuit complexe et rigoureux et permettent ainsi une bonne gestion financière de l’association.